De Mouru en Échandon- Saint-Branchs
Un parcours plein d’histoires de la fin du XIXème siècle (voie ferrée) au XIIIème siècle (Pont Girault).
17,4 / 11,3 Km
DuréePlus de 3 heures
Avec ses 2635 habitants sur 5116 hectares, Saint-Branchs est située à la jonction des plateaux de Ste-Maure et de Champeigne. Entre 85 et 100m d’altitude, la commune est traversée par le ruisseau de l’Echandon (et son affluent le Mouru), le Becquet en provenance de Louans et le Bourdin, frontière naturelle avec Sorigny. Placé sous l’égide de Saint Bénigne, c’est néanmoins Saint Bracchio qui donna son nom au village. Une voie ferrée reliait de 1889 à 1949 Le Louroux à Esvres en passant par Louans, Saint-Branchs et le hameau des Boissières. La célèbre Foire aux Melons, appelée «La Collesse» au XIXème siècle est la survivance de la très vieille foire aux bestiaux de Saint-Branchs mentionnée dès le Moyen-Âge. Les légendes et la tradition orale ont fait du Pont-Girault et de la Chapelle de Beauchêne les principaux édifices connus sur un territoire possédant un petit patrimoine rural intéressant...pour qui sait observer (calvaires, puits, granges...).
Ces 3 wagons utilitaires étaient voués à la démolition. Transformé au début des années 2000, ce lieu est devenu une salle de théâtre pouvant accueillir jusqu’à 100 spectateurs tout au long de sa saison culturelle mais se veut également être un lieu de rencontre et d’échanges culturels.
Construite à partir de 1883, elle transporta des voyageurs de 1889 à 1949 grâce à un petit train surnommé le «Déraillard».
Par lettres patentes du 11 juillet 1698, les biens et revenus d’une ancienne maladerie qui existait à S- Branchs furent réunis à ceux de l’Hôtel-Dieu à Tours.
Ce Ruisseau dont l’incision au sein du plateau n’est que de 10 à 15 mètres rejoint l’Echandon au nord de la Fontaine.
Situé dans un site enchanteur, il est le témoin de la vie communautaire des hameaux environnants.
Il coule suivant une direction sud-est nord-ouest avant de rejoindre l’Indre à Esvres. Les pelouses arides de ses coteaux abritent des plantes intéressantes signalées au début du siècle dernier (trèfle rougeâtre, luzerne orbiculaire, et le cardoncelle mou).
Une tradition tenace en fait un pont galloromain. En fait, les 3 arches inégales en arc brisé sont médiévales (XIIIème siècle). La légende, qui le nomme Pont aux fées, veut que Jeanne d’Arc se rendant à Ste Catherine l’ait franchi. Il relie les communes de Saint- Branchs et Esvres.
Au XIème siècle, ce domaine fut donné à l’Abbaye de Cormery par un seigneur de Nouâtre. Détruit en 1412 par les Anglais, il fut reconstruit en 1521 par Dennis Briçonnet abbé de Cormery et devint une importante école de viticulture. Il fut entièrement reconstruit en 1850 dans un style «Renaissance». En face de la porte fortifiée, vous pourrez apercevoir la grange dîmière de Montchenain qui date du XIVème siècle.
Puits circulaire fermé par une voûte de pierre, il est le vestige des puits communs aux habitants des villages.
Au carrefour de la D50, le puits et le calvaire sont les vestiges d’un petit patrimoine rural situé à proximité de l’emplacement de l’ancienne chapelle Notre Dame de pitié (vestige d’un buste de la Vierge incrusté dans le mur de la maison d’habitation qui fait l’angle).