Au cœur du Ridellois – Azay-le-Rideau
Venez découvrir Azay-le-Rideau à l’époque médiévale à travers notre parcours patrimonial. Des panneaux thématiques et des clous au sol guideront votre cheminement.
1,4 Km
DuréeMoins de 2 heures
Située entre Tours et Chinon, dans le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, Azay-le-Rideau possède une origine très ancienne datant au moins de la période romaine. Constituée au XIème siècle autour d’un château fort et d’un prieuré, la ville était protégée par des remparts au Moyen-Âge. Brûlée par Charles VII insulté par la garnison bourguignonne, la forteresse médiévale avec ses terres est acquise par Gilles Berthelot vers 1510. Avec sa femme, il débute la construction d’un château « au goût du jour ». Ainsi débute l’histoire d’un patrimoine exceptionnel au coeur de la ville. Patrimoine, paysages, dynamisme économique comme en témoigne ses nombreux services, commerces, restaurants, notre cité sera heureuse de vous accueillir pour une halte tout en douceur.
Cette ancienne rue du marché est « la grand rue » et mène à la Halle, au four banal, aux boucheries et à l’église
La halle construite au XIXème siècle devant l’église a remplacé une halle médiévale et la place du marché au beurre. Un projet qui n’aboutira pas, prévoyait mairie et justice de paix à l’étage. A la place, il y aura un grenier à foin qui prendra feu le 29 juin 1934, détruisant ainsi tout le premier étage. Aujourd’hui salle d’exposition, elle a été longtemps salle de bal et salle des fêtes.
Dans cette rue du petit soleil, une maison du XVème siècle, derrière laquelle au bord de l’Indre, se trouvait « la maison des bains » créée à la fin du XIXème siècle. Auguste Rodin et Camille Claudel y sont venus à plusieurs reprises. À côté des bains se trouvait une autre maison du XVème siècle avec une tour d’escalier, probablement l’ancienne auberge à l’enseigne de St Michel terrassant le dragon.
Cette ancienne rue des Forges nous rappelle qu’avant l’industrialisation, le travail du métal était artisanal. En effet, au XIXème siècle encore, on trouve à Azay de nombreux cloutiers, serruriers, tonneliers, ferblantiers, couteliers, maréchaux ferrands, charrons, tous travaillant à la forge.
La rue du four abrite le four banal mais également tout au long des siècles, des commerces et des ateliers d’artisans. Cet axe Est-Ouest draine tous les chalands depuis la porte de la Varenne jusqu’à la porte du cimetière.
En 1255, Milets Demont, seigneur d’Azay-le-Rideau, concède au couvent de Cormery, l’un des trois moulins qu’il avait à Azay avec la banalité. Le prieur d’Azay qui est le représentant de l’abbé de Cormery possède alors les droits de ban à Azay. En 1523, Gilles Berthelot, seigneur du lieu, rachète les moulins banaux, appelés vulgairement les moulins de Cormery, au Révérend Abbé de Cormery.
Les sculptures sur la façade sont des bobines de fil rappelant les sources de revenus du propriétaire. L’installation du chemin de fer à Azay en 18775 a permis l’apparition de nouvelles professions lucratives.